Le rapport annuel de l'Observatoire national des ZUS (zones urbaines sensibles) rendu public le 30 novembre 2009 dresse un bilan social alarmant dans les banlieues françaises frappées par un taux de chômage de 41,7% chez les hommes de 15 à 24 ans qui sont particulièrement victimes des préjugés visant le "jeune à capuche".
Nos "quartiers" représentent 4,5 millions de personnes dont 33,1% vivent sous le seuil de pauvreté (revenu mensuel de 908 euros) contre 12% sur le reste du territoire; la pauvreté touchant particulièrement les moins de 18 ans qui subissent pour 44,3% d'entre eux des inégalités de revenus. Si le taux de chômage dans les ZUS est passé de 17,2% à 16,9%* (contre 7,4% pour la totalité de la population active) entre 2003 et 2008, ce chiffre, qui trouve comme réponse un déni des responsables politiques se concentrant principalement sur les problèmes de sécurité dans les quartiers, n'est pourtant pas à la hauteur des avancées sociales nécessaires et les difficultés d'accès à l'emploi sont également considérables.
Les habitants des ZUS cumulent en fait plusieurs inégalités, économiques, sociales, urbaines, d'accès aux loisirs ainsi qu' à la culture et particulièrement au niveau de l'école en ce qui concerne les conditions d'éducation entraînant un faible niveau de qualification (80% des élèves en CAP sont d'origine populaire) qui se répercutent sur l'intégration globale des individus dans la société et le monde du travail.
La stigmatisation des banlieux
RECLAMER SUITE A UNE DISCRIMINATION
Une discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, comme l’origine, le sexe, le handicap etc., dans un domaine visé par la loi, comme l’emploi, le logement, l’éducation, etc.
COMMUNAUTARISME et ANTICOMMUNAUTARISME EN FRANCE
Débat sur le communautarisme français
Ce dernier article a été rajouté dans le cadre de la révision constitutionnelle de 1992, lors du processus d'adoption du traité de Maastricht. (voir Politique linguistique de la France)
Ces principes s'opposent donc à la reconnaissance publique de groupes, minorités ou communautés autres que la communauté des citoyens, quelles qu'en soient leur nature (raciale, ethnique, linguistique, religieuse...). L'idéologie sous-jacente à la constitution (l'état-nation : « Une langue, un peuple, une nation, un état ») s'oppose donc à la reconnaissance de minorités nationales voire de peuples minoritaires en France.
Ils ont été à chaque fois réaffirmés et durcis par le Conseil constitutionnel et par le Conseil d'Etat, notamment :
« Le français, par un privilège unique, est seul resté fidèle à l'ordre direct {...} La syntaxe française est incorruptible. C'est de là que résulte cette admirable clarté, base éternelle de notre langue. Ce qui n'est pas clair n'est pas français »[11].
L'anticommunautarisme est mis en cause, par exemple :
Pour une éventuelle discution dans le forum on est prié de lire avant :
Minorités :Site français favorable aux communautarismes
Le blog d' un écrivain français opposé aux communautarismes
Impact du communautarisme : Chérir les identités pour ignorer les égalités
ANALYSE ET CRITIQUE DU SITE "observatoire du communautarisme "(observatoire que nous ne recommandons pas )
Le communautarisme identitaire et la marginalisation de ZUS engendrent des inégalités hommes/femmes plus accusées que sur le reste du territoire français Voir .